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Test 1954 : Alcatraz (PC) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 11 Mars 2014 , PC

Les +

  • Cadre (Alcatraz) motivant
  • De très jolies musiques
  • Aventure qui se suit bien...

Les -

  • Difficulté bien faible
  • Graphismes sommaires
  • Voix très en retrait
  • Stéréotypé, peu d'humour
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
7.9

(11 votes)
Publiée le 13/03/2014 à 16:03, par Nerces

Test de 1954 - Alcatraz : l'échappée (pas si) belle ?

Pas question de passer les 40 prochaines années à l'ombre... Mais s'échapper des cellules d'Alcatraz n'est pas chose aisée.

Spécialiste du jeu d'aventure point & click, Daedelic nous a réservé quelques surprises de taille en ce début d'année 2014. Le studio allemand s'est tout d'abord essayé à un autre genre - avec le jeu de rôle Blackguards - avant de se muer une nouvelle fois en simple éditeur pour nous faire partager le travail d'Irresponsible Games. Un travail qui prend la forme d'une jolie petite histoire d'évasion sur fond de braquage loupé, d'amour contrarié et de caillou-pénitencier... 1954 : Alcatraz nous invite effectivement à redécouvrir la fameuse prison au large de San Francisco.

« Bienvenue à Alcatraz »Retour au sommaire
1954 : Alcatraz
La petite histoire d'évasion contée par Irresponsible Games est celle de Joe, un gentil costaud condamné à 40 ans de cachot pour l'attaque d'un transport de fonds. Envoyé à Alcatraz, le bougre sait que sa dulcinée - la douce Christine - ne l'attendra pas aussi longtemps, et doit donc trouver un moyen de se faire la belle (sans mauvais jeu de mots) au plus vite. Heureusement pour lui, Joe se lie avec Hank, un vieux de la vieille qui connaît la prison comme sa poche, et est prêt à lui filer un petit coup de main... Seules ombres au tableau : un certain Gas Pipe nous cherche des noises et le plan d'évasion de Hank nécessite une intervention extérieure.

Contre son gré, Joe doit donc informer Christine de ses plans et, ainsi, la mettre en danger. La jeune femme n'avait d'ailleurs pas forcément besoin de ce fardeau supplémentaire dans la mesure où elle doit déjà jongler avec ses propres soucis : il lui faut réunir de quoi payer son loyer alors que Mickey - le très peu fréquentable employeur de Joe - tente de faire pression sur elle afin qu'elle lui indique ce qu'il est advenu du butin du braquage... Problème, elle n'en sait rien du tout ! Christine doit donc trouver un moyen de venir en aide à Joe sans pour autant se mettre elle-même dans une position trop indélicate alors que le San Francisco des années 50 n'est pas forcément des plus accueillant.

Sortie du jeu


« Alcatraz est devenue une attraction pour touristes ? »Retour au sommaire
Pourquoi est-ce que nous vous parlons ainsi des objectifs de ces deux personnages ? Tout simplement parce qu'Irresponsible Games a doublé la structure de son aventure. Nous contrôlons Christine et Joe alternativement et nous pouvons passer de l'un à l'autre quand bon nous semble afin de faire progresser le scénario. Dans certains cas, Christine aura besoin d'une information que seul Joe peut détenir alors que lui aura l'usage de tel ou tel objet qu'il est bien difficile de se procurer entre les murs d'Alcatraz. Cette structure double n'est pas sans rappeler le récent travail de Daedelic sur Deponia ou, bien plus ancien, celui de LucasArts sur Day of the Tentacle.

1954 : Alcatraz
Hélas pour Irresponsible Games, nous sommes très loin de ces deux exemples et la narration de 1954 : Alcatraz apparaît souvent un peu plus simpliste, trop paresseuse pour réellement impliquer le joueur. On ne peut pas dire qu'on s'ennuie à suivre l'histoire de Christine et Joe, mais l'enthousiasme n'est pas exactement au rendez-vous. Premier problème, comme vous pouvez le voir sur les images qui illustrent ce test, 1954 : Alcatraz n'a rien de la « claque graphique » : les environnements sont joliment dessinés, mais les personnages un peu sommaires et les animations bien trop rares pour véritablement donner vie à l'ensemble.

« On ne met pas tous les oiseaux en cage »Retour au sommaire
Plus gênant, 1954 : Alcatraz doit faire avec un scénario peu inspiré. Les situations proposées n'ont rien de très original, les dialogues sont téléphonés et les personnages stéréotypés. Enfin, et c'est sans doute le principal défaut du jeu : la difficulté est pour ainsi dire inexistante. De forme très classique, 1954 : Alcatraz nous demande de récupérer divers objets pour les combiner et ainsi résoudre de multiples énigmes. Hélas, tout se fait ici en « mode automatique » tant les enchaînements sont basiques. Une serrure à forcer ? Pas de souci, il y a un clou un peu tordu à deux mètres. Un personnage enroué ? Tout le nécessaire pour soigner son bobo se trouve dans la cuisine d'à côté.

1954 : Alcatraz
À aucun moment, le joueur ne se retrouve en difficulté et l'aspect exploration propre à tout point & click est pratiquement absent... Dommage pour un jeu qui proposait pourtant de découvrir un cadre sympathique avec ce San Francisco des années 50 et une bande-son jazzy très réussie. Reste une aventure que l'on suit sans déplaisir, mais sans jamais être vraiment impliqué, et pour ne rien arranger, les promesses de « choix » ont été un peu exagérées : il y a bien quelques options disponibles, mais elles n'auront véritablement d'impact qu'en toute fin de partie, au moment de conclure les quatre-cinq heures que nous promet cette plaisante petite histoire manquant tout de même d'un peu d'ambition.

Sans être un mauvais jeu, 1954 : Alcatraz reste loin des standards Daedelic en matière de point & click. Il n'a pas l'humour des Deponia, ni la qualité scénaristique de la série Satinav et ne peut même pas rivaliser avec la poésie d'un Night of the Rabbit. Dans ces conditions, il est bien difficile de conseiller ce premier titre de la jeune équipe d'Irresponsible Games. Reste que pour un coup d'essai, le résultat est très correct et à défaut de passionner tous les joueurs, il fera passer un agréable moment aux fanatiques d'aventure en manque de point & click.

Test PC réalisé sur une machine à base de Core i7 4 GHz, 16 Go de mémoire vive et GeForce GTX 780 Ti. Le jeu semble à son aise à partir d'un processeur double-cœur 2 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive et une GeForce GTX 260.

1954 : Alcatraz
1954 : Alcatraz

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