Test de A prendre ou à laisser
Après Intervilles, le petit monde du jeu vidéo subit une nouvelle fois les foudres du capitalisme et voit adapté sur nos bécanes : A Prendre Ou A Laisser, autre monument télévisuel de la célèbre chaine au temps de cerveau disponible. Un crédo conservé pour ce portage de la « fameuse » émission d’Arthur qui, ne faisons pas durer le suspens, mérite davantage de finir coulé dans une chape de béton que sur votre étagère.
Non-sens vidéo ludiqueRetour au sommaire
![non-sens-video-ludique non-sens-video-ludique](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007155796-photo-non-sens-video-ludique.jpg)
La suite, vous la connaissez si comme moi, vous avez déjà végété devant TF1 entre 19 et 20 heures en attendant le Ding ! du micro-ondes. Pour tenter de remporter une somme comprise entre 1 centime et 500 000 euros, il faudra éliminer des boîtes les unes après les autres, la chance et le fait de préférer –ou non- la Picardie à la Lorraine remplaçant toute forme de logique . Pour corser un peu les choses, le banquier, qui comme chacun sait est fort vil, se chargera de jouer les gros lourds en proposant, soit de racheter votre boîte, soit de l’échanger contre une autre. Encore une fois, un choix qui n’a aucun intérêt puisqu’on le répète, tout l’intérêt du jeu original était basé sur le stress de remporter telle ou telle somme. Point amusant, si la partie se termine logiquement en choisissant de vendre votre boîte au banquier, le jeu demandera si vous souhaitez néanmoins continuer la partie pour le plaisir. Mais bien sûr.
Du bonheur de la désinstallationRetour au sommaire
![bonheur-desinstallation bonheur-desinstallation](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007155798-photo-bonheur-desinstallation.jpg)
Raffinement suprême, vous aurez la possibilité de customiser les gages en fonction de vos envies. Encore faudrait-il que vous l’ayez, l’envie. Et ça, rien n’est moins sur. Finissons sur un peu de technique. A prendre ou A Laisser tourne en 1024 et aura au moins le mérite de fonctionner sur toutes les bécanes, même ce vieux PC qui traine à la cave et que vous auriez du balancer aux ordures il y a une éternité. Ironie du sort, c’est exactement là où notre exemplaire de test ira finir sa maigre existence et, espérons-le, tous les autres.
Le verdictRetour au sommaire
Difficile de conclure sans tomber dans la répétition ou le lynchage bête et méchant de ce qui reste une des plus belles bouses du moment. On n’en voudra pas aux développeurs, probablement tenus par un budget et des timings serrés mais plutôt à TF1 et Mindscape qui, il faut le dire, prennent –après Intervilles- une fois de plus le consommateur pour une vache à lait et, chose plus grave, un abruti. 18,99 euros, le prix de la honte ?