Test de Day of Defeat Source
A l’origine mod gratuit développé pour Half-Life premier du nom, en 2001, Day of Defeat a évolué jusqu’à aujourd’hui pour devenir le second mod payant d’Half-Life 2 après Counter-Strike Source. Mettant en scène un combat classique entre les forces allemandes et américaines durant la seconde guerre mondiale, le jeu a su trouver son public grâce à sa réalisation superbe. Voyons voir de quoi il retourne...
Et le repas ici est loin d’être désagréable. Les maps sont truffées d’endroits où les petits fourbes pourront gentiment se planquer, et les décors sont tout bonnement somptueux. Les matchs sont rapides et bien rythmés, mais un peu trop bourrin. On aurait aimé une once de tactique dans ce monde de brutes. Hélas, ici, on tire à vue et on fonce d’objectifs en objectifs. Ce n’est pas un mal si on adhère à cet esprit, mais ne vous attendez pas à quelque chose de recherché… D’autant que le jeu a tous les atouts nécessaires. Des armes variées, des cartes nombreuses et magnifiques (le nombre ne cesse de croître), une communauté française active et bien peuplée : bref, de quoi s’amuser longtemps.
Le soft ne s’axe donc pas, malgré sa propagande, sur cet aspect simulation. Il ne cherche ni à retranscrire les émotions d’un soldat au cœur du conflit, ni à se rendre complexe à jouer. C’est speed, c’est fun, très grand public. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec Red Orchestra, aux antipodes de la réalisation de DoD, mais qui avait su lui s’imposer dans le domaine de l’ultra-réalisme.
Ici, les affrontements sont des rounds, et les développeurs n’ont pas du tout abordé le sujet de la même manière que Tripwire Interactive. Votre but : fragger, capturer un point, rester en vie, en courant et en sautillant partout.