Test de Diablo 2
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Diablo…. Une des meilleures surprise de l’année 1997. Une ambiance glauque prenante, des cinématiques de folie, un gameplay novateur : le hack and slash et les premières parties (gratuites !) sur internet. Un succès critique et commercial, on ne demandait alors qu’une seule chose : une suite ! Et comme à son habitude, Blizzard a pris son temps : 3 ans de développement et on ne compte plus les nombreux retards pris sur le planning. Mais l’attente n’aura pas été vaine, et Diablo 2 est bien le digne successeur de son aîné.
Retour en enferRetour au sommaire
![retour-enfer retour-enfer](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007148818-photo-retour-enfer.jpg)
Diablo 2 reprend là ou l’on avait laissé notre héros. Depuis son exploit du monastère, celui-ci lutte contre la force corruptrice de Diablo, en vain. Diablo va alors s’emparer de son corps et se mettre à la recherche de ses frères (Méphisto et Baal) et de la porte des enfers pour tenter de réduire une fois de plus l’humanité en esclavage. Et c’est à vous, héros venu de divers horizons de régler une bonne fois pour toutes le compte de Diablo.
Porte, monstre, trésorRetour au sommaire
![porte-monstre-tresor porte-monstre-tresor](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007148820-photo-porte-monstre-tresor.jpg)
Le principe de Diablo n’a, lui, presque pas changé, la série est toujours fidèle au gameplay du hack and slash : un click de souris pour un coup donné. Quelques améliorations de gameplay bienvenues sont tout de même à noter, comme le fait de rester appuyer sur un bouton pour pouvoir frapper en continu (permettant d’éviter de détruire sa souris à coup de clicks frénétiques), la possibilité de pouvoir réassigner les touches du jeu et de choisir la fonction du clic droit et du click gauche, et surtout la touche ALT qui permet, en appuyant dessus, de voir tous les objets se trouvant à terre. Pas de grande révolution du genre mais une infinité de petites bonnes idées qui deviennent vite indispensable au point de se demander comment on faisait avant.
Bac nécromancien spécialité malédictionRetour au sommaire
![bac-necromancien-specialite-malediction bac-necromancien-specialite-malediction](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007148822-photo-bac-necromancien-specialite-malediction.jpg)
Déception graphiqueRetour au sommaire
![deception-graphique deception-graphique](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007148824-photo-deception-graphique.jpg)
Le principal regret de Diablo 2 reste tout de même l’antique résolution du 640x480 qui rapproche trop la vue du sol et donne un rendu trop pixellisé. Blizzard promet, genou à terre, qu’il n’a pas pu faire autrement tant la quantité d’objets à l’écran était importante. Pour autant, les décors sont loin d’être laids. Mis à part le premier acte répétitif et terne, les trois autres actes fourmillent de détails en tout genre, et aucun acte ne se ressemble. Un bon point également pour les cartes aléatoires, comme dans le premier opus : à chaque partie, la carte sur laquelle on déambule sera différente : générée aléatoirement par le jeu, cette très bonne idée permet d’atténuer le sentiment de lassitude propre à tous les hack and slash. Enfin, pour terminer sur les points faibles du jeu, les quêtes restent toujours un simple prétexte à la baston. Elles se résument souvent à aller chercher un objet dans un donjon rempli de centaines de démon et ne demandent pas de faire beaucoup fonctionner son intelligence. Pas une seule fois il est proposé de résoudre une quête uniquement avec des dialogues. Ne soyons pas trop mauvaise langue, c’est bien le genre qui veut ça.
Battle.net m’a tuerRetour au sommaire
![battle-net-m-tuer battle-net-m-tuer](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007148826-photo-battle-net-m-tuer.jpg)
En multijoueurs les classes de personnages se révèlent complémentaires. Alors qu’un paladin boostera le groupe avec ses auras, le nécromancien lancera des malédictions sur des groupes d’ennemis pendant que les autres se jetteront dans le tas. Bien pensées et bien équilibrées, les différentes classes de personnages ont chacune leur utilité, et une bonne équipe au combat est un véritable plaisir à jouer. Notons enfin, le côté extrêmement additif du jeu sur Internet où il est possible d’échanger et donc de trouver plus facilement les meilleurs objets du jeu pour sa classe de personnage. C’est un véritable marché de l’objet rare qui demande souvent de passer des heures et des heures sur le jeu pour toujours rechercher L’objets à échanger qui fera de votre personnage, le personnage ultime. Sans y paraître, cette « quête » de l’objet rare et parfait entraîne le joueur dans une spirale du « toujours plus » faisant difficilement lâcher son PC. De ce point de vue, les symptômes sont parfois comparables à la dépendance aux MMO...
Le verdictRetour au sommaire
Diablo 2 est bien le digne successeur du premier opus. Nouveaux personnages, des tonnes d’objets, une foule de bonnes idées pour améliorer le gameplay et un multijoueurs incroyablement profond en font un incontournable du moment. On regrettera malgré tout les graphismes en 640x480 qui viennent un peu gâcher la fête et la répétitivité propre à tous Hack and Slash.