Test de Discworld Noir
Dans le vide intersidéral s’avance la grande A’Tuin, la tortue céleste. Les philosophes se sont toujours demandé quel était le sexe de cette étrange créature. La question est essentielle – autant au moins que la réponse – puisque le monde a été créé sur sa carapace. Enfin, pas exactement sur sa carapace, puisque celle-ci est occupée par quatre éléphants géants. Mais au-dessus. Pas à proprement parler à dos d’éléphant, non plus. Sur un disque. Le Disque-Monde. C’est là l’univers déjanté imaginé par Terry Pratchett, l’auteur des Annales du Disque-Monde, à mi-chemin entre l’heroic fantasy et les Monty Pythons. Dans les romans de Pratchett, l’absurde règne en maître mais ne se départit pas d’une certaine logique. Les situations les plus loufoques y sont monnaie courante.
Le Disque-Monde a déjà été adapté au jeu vidéo. Un ancêtre, tout d’abord, avec « The Colour Of Magic », puis de manière plus évidente avec les jeux d’aventures Discworld et Discworld 2, dans lesquels on incarnait le personnage de Rincevent, cher à la série livresque. Le magicien le moins compétent du Disque ne sera pas le héros de ce nouvel épisode, judicieusement intitulé Discworld Noir, en français dans le texte. Pourquoi Noir ? Parce qu’il en réfère à cet univers des romans et des films noirs, du polar le plus glauque où l’on a l’impression que le jour ne se lève jamais et qu’il y a en chaque voisin de pallier un assassin en puissance. Imaginez la tournure que peut prendre un scénario policier classique dans un monde comme le Disque-Monde… Vous y êtes ? C’est pire encore.
Vous incarnez ici Lewton, un détective privé fortement inspiré du personnage de Bogart à l’écran. Imperméable de cuir, chapeau informe, mine à faire fuir les plus désespérés des criminels. Dans la bonne cité d’Ankh-Morpork, capitale culturelle et plus grande cité du Disque, vous en avez connu des affaires. La dernière en date n’est pas banale, d’ailleurs. Elle commence par l’entrée dans votre bureau miteux d’une superbe créature, donzelle éplorée dont l’amant a disparu à son arrivée dans la ville. Le dénommé Deuxfleurs est originaire du Continent Contrepoids, une légende à vos yeux, mais puisqu’on vous paie pour le retrouver, autant qu’il existe, non ? L’histoire vous fera visiter les hauts lieux de la cité et, surtout peut-être, ses bas-fonds.
Graphiquement, le jeu n’a rien de révolutionnaire mais sa 3D témoigne d’une certaine attention et d’un charme particulier qui rend bien les atmosphères traversées. Le personnage de Lewton vaut à lui seul le détour par ses commentaires hilarants sous le couvert du détective blasé. L’humour est omniprésent dans ce titre, comme dans les romans de Pratchett et le scénario vous proposera de nombreux rebondissements. Plus vous éplucherez l’affaire en question, plus vous serez amené à vous poser des questions. Pour ce qui est de l’interface, il vous suffira de cliquer partout et de savoir gérer un inventaire. Les conversations, point essentiel de toute enquête qui se respecte, sont particulièrement nombreuses et consistent en un choix de répliques. Classique. Discworld Noir est un véritable hymne à l’œuvre de Pratchett et permettra d’en rencontrer certains des personnages les plus récurrents. Mais si vous n’avez jamais lu le moindre roman de la série, vous ne vous sentirez pas dépaysé pour autant.
Le Disque-Monde a déjà été adapté au jeu vidéo. Un ancêtre, tout d’abord, avec « The Colour Of Magic », puis de manière plus évidente avec les jeux d’aventures Discworld et Discworld 2, dans lesquels on incarnait le personnage de Rincevent, cher à la série livresque. Le magicien le moins compétent du Disque ne sera pas le héros de ce nouvel épisode, judicieusement intitulé Discworld Noir, en français dans le texte. Pourquoi Noir ? Parce qu’il en réfère à cet univers des romans et des films noirs, du polar le plus glauque où l’on a l’impression que le jour ne se lève jamais et qu’il y a en chaque voisin de pallier un assassin en puissance. Imaginez la tournure que peut prendre un scénario policier classique dans un monde comme le Disque-Monde… Vous y êtes ? C’est pire encore.
Vous incarnez ici Lewton, un détective privé fortement inspiré du personnage de Bogart à l’écran. Imperméable de cuir, chapeau informe, mine à faire fuir les plus désespérés des criminels. Dans la bonne cité d’Ankh-Morpork, capitale culturelle et plus grande cité du Disque, vous en avez connu des affaires. La dernière en date n’est pas banale, d’ailleurs. Elle commence par l’entrée dans votre bureau miteux d’une superbe créature, donzelle éplorée dont l’amant a disparu à son arrivée dans la ville. Le dénommé Deuxfleurs est originaire du Continent Contrepoids, une légende à vos yeux, mais puisqu’on vous paie pour le retrouver, autant qu’il existe, non ? L’histoire vous fera visiter les hauts lieux de la cité et, surtout peut-être, ses bas-fonds.
Graphiquement, le jeu n’a rien de révolutionnaire mais sa 3D témoigne d’une certaine attention et d’un charme particulier qui rend bien les atmosphères traversées. Le personnage de Lewton vaut à lui seul le détour par ses commentaires hilarants sous le couvert du détective blasé. L’humour est omniprésent dans ce titre, comme dans les romans de Pratchett et le scénario vous proposera de nombreux rebondissements. Plus vous éplucherez l’affaire en question, plus vous serez amené à vous poser des questions. Pour ce qui est de l’interface, il vous suffira de cliquer partout et de savoir gérer un inventaire. Les conversations, point essentiel de toute enquête qui se respecte, sont particulièrement nombreuses et consistent en un choix de répliques. Classique. Discworld Noir est un véritable hymne à l’œuvre de Pratchett et permettra d’en rencontrer certains des personnages les plus récurrents. Mais si vous n’avez jamais lu le moindre roman de la série, vous ne vous sentirez pas dépaysé pour autant.