Test de Pilgrim : Faith as a Weapon
Le père de Simon de Lancrois, mourant, confie à ce dernier avant d’expirer un mystérieux parchemin, et le charge de le ramener à un certain Petrus. Ce parchemin est vital car il pourrait à terme instaurer la prééminence de la religion Cathare au détriment de la religion catholique « traditionnelle ». Ces 2 conceptions de la chrétienté sont d’ailleurs proches d’en découdre par la guerre et la possession de cet écrit d’essence divine serait un précieux atout pour chacune des parties. La tâche de Simon ne sera donc pas aisée.
C’est le premier volet de la trilogie sur la période des Croisades adaptée de Coelho. Les graphismes sont pas mal pour l’époque, les musiques sacrées et médiévales très réussies. Sur le plan sonore également, les voix des personnages sont très acceptables (si je ne me trompe pas, la voix du héros est celle de l’assistant de Sean Connery dans « Le nom de la Rose »). Vous avez à votre disposition une encyclopédie, qui vous servira à la fois de sésame pour résoudre 1 ou 2 énigmes du jeu, et pour votre enrichissement culturel personnel. Le système de dialogues n’est pas tout à fait au point. On met un peu de temps à s’y faire, mais il y avait tout de même moyen de faire plus simple. Il faut cliquer sur un objet en votre possession, un personnage, ou un élément de l’histoire et ensuite cliquer sur le personnage à qui vous parlez pour l’interroger à ce sujet. Ca paraît simple dit comme ça, mais en pratique, ça l’est moins. Il faut des fois faire défiler les icônes pour trouver le bon, des fois cela ne donne rien, puis plus tard, suite à une progression dans l’histoire, le personnage réagira, et des fois même, il réagit mais avec un temps de retard, bref des fois on ne se rappelle plus si on l’a interrogé sur tel ou tel sujet, si le clic a bien marché, et on s’y perd un peu. Une ou deux fois aussi, pour des raisons étranges, on ne peut pas prendre certains objets à des moments précis, ils sont accessibles avant ou après, et il faut aussi parfois poser un objet pour pouvoir en prendre un autre (je ne parle pas des poids, là c’est logique car ils sont lourds et difficilement transportables).
L’histoire est sympa et les énigmes correctes et originales parfois. Mais c’est vrai que je préfère le début du jeu, l’histoire et les énigmes sont « cartésiennes » et rationnelles si j’ose dire, alors qu’à la fin, qui est une sorte de quête initiatique spirituelle, les énigmes deviennent plus surprenantes et étranges, à l’instar de l’histoire.
Un petit mot sur la fin du jeu. Autant j’ai bien apprécié le questionnaire final, qui n’est pas si évident que cela, et qui permet de voir si on a bien suivi et compris l’aventure qui nous est arrivée, autant l’espèce de parti pris pour la religion Cathare m’a mis un peu mal à l’aise. Non pas que je pense que le Catharisme a raison et l’Eglise tort ou vice versa, mais je ne suis pas trop pour les engagements politiques ou religieux dans des jeux, quels qu’ils soient, et tout respectables qu’ils soient. Heureusement qu’on nous laisse le choix à la fin de refuser ce mode de vie, et de partir vivre avec la belle trapéziste Isabeau, ce que j’ai fait.
Un bon jeu quand même, j’ai été agréablement surpris. Le meilleur de la trilogie, je pense. On meurt souvent, attention !
C’est le premier volet de la trilogie sur la période des Croisades adaptée de Coelho. Les graphismes sont pas mal pour l’époque, les musiques sacrées et médiévales très réussies. Sur le plan sonore également, les voix des personnages sont très acceptables (si je ne me trompe pas, la voix du héros est celle de l’assistant de Sean Connery dans « Le nom de la Rose »). Vous avez à votre disposition une encyclopédie, qui vous servira à la fois de sésame pour résoudre 1 ou 2 énigmes du jeu, et pour votre enrichissement culturel personnel. Le système de dialogues n’est pas tout à fait au point. On met un peu de temps à s’y faire, mais il y avait tout de même moyen de faire plus simple. Il faut cliquer sur un objet en votre possession, un personnage, ou un élément de l’histoire et ensuite cliquer sur le personnage à qui vous parlez pour l’interroger à ce sujet. Ca paraît simple dit comme ça, mais en pratique, ça l’est moins. Il faut des fois faire défiler les icônes pour trouver le bon, des fois cela ne donne rien, puis plus tard, suite à une progression dans l’histoire, le personnage réagira, et des fois même, il réagit mais avec un temps de retard, bref des fois on ne se rappelle plus si on l’a interrogé sur tel ou tel sujet, si le clic a bien marché, et on s’y perd un peu. Une ou deux fois aussi, pour des raisons étranges, on ne peut pas prendre certains objets à des moments précis, ils sont accessibles avant ou après, et il faut aussi parfois poser un objet pour pouvoir en prendre un autre (je ne parle pas des poids, là c’est logique car ils sont lourds et difficilement transportables).
L’histoire est sympa et les énigmes correctes et originales parfois. Mais c’est vrai que je préfère le début du jeu, l’histoire et les énigmes sont « cartésiennes » et rationnelles si j’ose dire, alors qu’à la fin, qui est une sorte de quête initiatique spirituelle, les énigmes deviennent plus surprenantes et étranges, à l’instar de l’histoire.
Un petit mot sur la fin du jeu. Autant j’ai bien apprécié le questionnaire final, qui n’est pas si évident que cela, et qui permet de voir si on a bien suivi et compris l’aventure qui nous est arrivée, autant l’espèce de parti pris pour la religion Cathare m’a mis un peu mal à l’aise. Non pas que je pense que le Catharisme a raison et l’Eglise tort ou vice versa, mais je ne suis pas trop pour les engagements politiques ou religieux dans des jeux, quels qu’ils soient, et tout respectables qu’ils soient. Heureusement qu’on nous laisse le choix à la fin de refuser ce mode de vie, et de partir vivre avec la belle trapéziste Isabeau, ce que j’ai fait.
Un bon jeu quand même, j’ai été agréablement surpris. Le meilleur de la trilogie, je pense. On meurt souvent, attention !