Test de Rainbow Six : Rogue Spear
Le jeu d'infiltration tiré des romans de Tom Clancy fait peau neuve avec ce nouveau titre : Rainbow Six - Rogue Spear. Plus que jamais, peaufinez bien vos missions avant de vous attaquer aux terroristes du monde entier !
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Rogue Spear propose rien moins qu’une campagne de dix-huit nouvelles missions solo, en plus du jouissif mode coopératif jusqu’à huit joueurs sur le net. Ces missions amèneront les valeureux soldats du Rainbow Six aux quatre coins du monde, depuis un musée d’art ancien à New York jusqu’au Kosovo en passant par le pont d’un pétrolier envahi d’écoterroristes. Mais ce n’est pas tout. Au rayon des nouveautés, on doit aussi citer un moteur de jeu amélioré – affiné serait plus exact – permettant l’affichage de textures de meilleure qualité et plus variées. Le nombre d’objets dans chaque endroit visité a été quasiment doublé par rapport à la première version et cela augmente encore le sentiment d’immersion. Bien entendu, on sent aujourd’hui que le jeu a vieilli et n’est plus du tout aux normes en matière d’esthétisme, mais pour l’époque, on battait des mains.
Par sa rigidité apparente, Rainbow Six a su imposer un style de jeu qui, s’il est expéditif, n’en est pas moins réfléchi et en aucun cas bourrin. Chaque mission commence par un briefing circonstancié digne d’un film d’action (bon, ça ne veut pas dire grand chose, c’est vrai), après quoi le joueur doit créer son équipe au départ de personnages pré-tirés ayant chacun une histoire et un profil déterminés. Il faudra répartir ces soldats en unités et enfin les doter du matériel adéquat parmi une liste assez imposante d’armes et d’équipement. Mais ce n’est pas tout. L’une des clé du succès en mission repose sur la préparation tactique : il vous faut planifier les actions de vos soldats sur une carte, indiquant quel chemin va suivre quelle unité. Pour les débutants, cela peut sembler rébarbatif, mais ce sera aussi rapidement vital. Pour ceux qui ne veulent pas s’en accommoder, il sera toujours possible de laisser les concepteurs choisir pour vous (et généralement, ils le font bien). Mais ce serait dommage de se passer de ce qui fait la force de Rainbow Six.
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Dernière nouveauté, la présence d’un éditeur de niveau ravira les bricoleurs en tout genre. L’engin est toutefois difficile à maîtriser et il faudra du temps pour un néophyte avant de pouvoir proposer dignement ses réalisations à la communauté toujours vivace sur le net. Un bon point toutefois.