Test de Shadowrun Returns : retour aux sources du JDR ?
Attendu au tournant par les nombreux fans de la franchise Shadowrun, le projet signé Harebrained Schemes est disponible environ un an après la clôture de son Kickstarter.
Lancé au travers d'une campagne Kickstarter, Shadowrun Returns a remporté un premier succès en amassant pas moins de 1,8 million de dollars alors que le budget escompté par ses développeurs plafonnait à 400 000. Fort de cette réussite, Harebrained Schemes s'est donc attelé à la transposition du jeu de rôle papier à notre univers vidéoludique. Un objectif d'autant plus délicat à accomplir que - nous parlons de Shadowrun tout de même - les fans attendent beaucoup.
Sorti toute fin juillet, Shadowrun Returns a été testé par les collègues de JeuxVideoPC.com aussi, plutôt que de vous en proposer un article « doublon », nous vous invitons à consulter le travail de Kevin-J et nous nous limitons ici à la note, les +/- et la conclusion qui insiste sur le suivi déjà en cours chez Harebrained Schemes.
Testé par JeuxVideoPC.comRetour au sommaire
Sorti toute fin juillet, Shadowrun Returns a été testé par les collègues de JeuxVideoPC.com aussi, plutôt que de vous en proposer un article « doublon », nous vous invitons à consulter le travail de Kevin-J et nous nous limitons ici à la note, les +/- et la conclusion qui insiste sur le suivi déjà en cours chez Harebrained Schemes.
Sortie le 25 juillet 2013
ConclusionRetour au sommaire
Difficile de juger ce Shadowrun Returns sans le mettre en parallèle avec son vénérable et analogique modèle. Car voyez-vous, retranscrire toute la richesse d’un JDR papier dans une version numérique n’est pas chose aisée, et après une bonne dizaine d’heures de jeu, un seul bilan s’impose : le pari n’est qu’à moitié réussi. Si l’ambiance générale du titre, tant par le biais des graphismes que par celui de l’écriture est une indéniable réussite, on ressent beaucoup trop les limites du jeu et sa linéarité. L’exploration y est en effet réduite à sa portion congrue, et bien trop souvent, on se contente d’avancer tout droit en obéissant aveuglément aux instructions dispensées par le jeu. Mais ne jugeons pas trop durement Shadowrun Returns pour autant, car nous ne disposons pour le moment que d’une seule et unique campagne qui, n’ayons pas peur des mots, ressemble à s’y méprendre à un tutorial géant (huit à dix heures tout de même). Néanmoins, le fait que les développeurs bossent d’ores et déjà sur une toute nouvelle campagne, et les premières créations de la communauté laissent augurer du meilleur pour l’avenir. Reste que, et en dépit de grandes qualités, ce Shadowrun laissera un certain goût d’inachevé aux rôlistes purs et durs, habitués à la franchise.
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