Beyond Earth : le nouveau Civilization de Firaxis se dévoile
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Firaxis donne une sorte de suite spirituelle à Alpha Centauri avec le nouveau Civilization baptisé Beyond Earth.
Alors que Brave New World est disponible depuis un peu moins d'un an, Firaxis a décidé de mettre un peu de côté Civilization 5 et de changer (très légèrement) de registre. Avec Beyond Earth, le studio poursuit tout de même l'aventure initiée par Sid Meier, mais pour se projeter au-delà de notre système solaire. Un concept qui n'est pas sans rappeler Alpha Centauri. Apprécié de nombreux joueurs, le vénérable ancêtre est effectivement l'une des inspirations de Firaxis qui ne cherche cependant pas à en faire un simple remake. Premier coup de projecteur en compagnie de David McDonough et Will Miller.
Des développeurs qui reconnaissent volontiers l'inspiration d'Alpha Centauri, mais souhaitent mettre en garde les vieux de la vieille comme nous l'a expliqué David McDonough : « Évidemment, nous nous inspirons d’Alpha Centauri, un jeu auquel David et moi jouions lorsque nous étions plus jeunes. Il nous a beaucoup influencés, mais il ne s’agit pas d’une suite ou d’un prélude à Alpha Centauri : c’est notre propre représentation de ce à quoi ressemblerait Civilization dans l’espace ». S'il n'est donc pas question de faire une suite directe à Alpha Centauri, on comprend que le concept s'en rapprochera sensiblement.
« Il existe trois types de planètes uniques, appelées "biomes". Leur surface entière est colorée et elles vous apportent une expérience différente en fonction de celle que vous choisissez. Nous avons la planète "lush" (luxuriante), une planète dotée d’une végétation dense, un peu comme une jungle. La planète "airy" (aérienne), avec des dunes, un sol craquelé et un climat sec et chaud. Enfin, la planète « fungal » (fongique) est assez sauvage ». Des types de planètes qui ne préjugent pas d'autres attributs comme le relief ou la présence et la taille des océans par exemple.
L'idée de l'avant-poste est quelque chose de très important dans la mesure où il coûte des ressources et ne produit pour ainsi dire rien : contrairement à une ville, il n'exploite effectivement que la tuile sur laquelle il se trouve, et sa croissance est loin d'être instantanée, il faut de nombreux tours avant qu'il ne devienne une cité. « Il faut planifier les choses consciencieusement, faire preuve de stratégie et rester sur ses gardes » précise Will Miller avant d'ajouter que « la mécanique d'expansion est sensiblement différente de celle de Civilization 5 ».
Au-delà de cette seule vie « animale », les joueurs trouveront au cours de la partie des reliques, des preuves d'une civilisation particulièrement avancée, mais aujourd'hui disparue. Trouver des preuves de leur existence, déterminer qui ils étaient et tenter d'entrer en contact avec ce peuple mystérieux est un des objectifs de Beyond Earth, une des conditions de victoire. « C’est l'aboutissement de tous vos efforts sur la planète » pour David McDonough. Une autre condition de victoire est de parvenir à renouer le contact avec le berceau de l'humanité, avec la Terre.
Nous n'en saurons pas plus pour le moment sur les autres conditions de victoire, mais celle-ci fait logiquement intervenir les progrès scientifiques pour rétablir le contact et être en mesure de voyager de manière beaucoup plus sûre à travers l'espace. La science est sans surprise au cœur d'une partie de Beyond Earth. En début de partie, on dispose de quelques technologies plus avancées que dans un Civilization classique, et il est par exemple possible d'entrer en communication avec les autres factions dès leur arrivée sur la planète : la diplomatie débute d'entrée de jeu.
En revanche, les développeurs ont tenu à garder une dimension exploration en début de partie et la carte conserve donc l'idée du brouillard de guerre. Par la suite, la recherche scientifique aidant, il devient possible de développer des armes inédites dans un Civilization, mais aussi d'apporter une seconde couche à la carte avec la gestion d'éléments en orbite : des satellites peuvent être envoyés pour améliorer les unités au sol, mais il n'est par contre pas question de s'engager dans une véritable « guerre des étoiles ». Beyond Earth a encore beaucoup à nous dévoiler, mais ce premier contact avec le jeu de Firaxis laisse augurer du meilleur et d'un certain renouvellement de la franchise : on est impatient d'en apprendre plus !
« Vers l'infini et au-delà ! »Retour au sommaire
Si le succès de Civilization ne se dément pas avec les années - Civilization 5 a signé les meilleures ventes de la franchise - il était surprenant de voir Firaxis ne pas donner suite aux aventures spatiales d'Alpha Centauri. Quinze ans après cet épisode « extra-terrestre », ce devrait donc être chose faite cet automne grâce à Beyond Earth. Afin de clarifier d'entrée, il est utile de préciser que nous n'avons pas encore eu l'occasion de jouer, ni même de voir de session de gameplay du jeu, et que ce premier contact s'est fait au travers d'un entretien avec deux des principaux développeurs.Des développeurs qui reconnaissent volontiers l'inspiration d'Alpha Centauri, mais souhaitent mettre en garde les vieux de la vieille comme nous l'a expliqué David McDonough : « Évidemment, nous nous inspirons d’Alpha Centauri, un jeu auquel David et moi jouions lorsque nous étions plus jeunes. Il nous a beaucoup influencés, mais il ne s’agit pas d’une suite ou d’un prélude à Alpha Centauri : c’est notre propre représentation de ce à quoi ressemblerait Civilization dans l’espace ». S'il n'est donc pas question de faire une suite directe à Alpha Centauri, on comprend que le concept s'en rapprochera sensiblement.
Vidéo de présentation
Des planètes extra-terrestres variéesRetour au sommaire
Sans surprise, David McDonough ajoute d'emblée qu'il « existe des similitudes entre les squelettes d'Alpha Centauri, de Beyond Earth et des jeux Civilization ». De fait, le joueur débutera par la personnalisation de sa partie et de sa civilisation : des caractéristiques de celle-ci dépendront de nombreux aspects du jeu et en particulier le départ de notre peuple. Dans Beyond Earth, on ne débute pas sur Terre, mais sur un monde extra-terrestre que l'on paramètre en même temps que notre peuple. Will Miller explique que trois types de planètes spécifiques viendront compléter les options.« Il existe trois types de planètes uniques, appelées "biomes". Leur surface entière est colorée et elles vous apportent une expérience différente en fonction de celle que vous choisissez. Nous avons la planète "lush" (luxuriante), une planète dotée d’une végétation dense, un peu comme une jungle. La planète "airy" (aérienne), avec des dunes, un sol craquelé et un climat sec et chaud. Enfin, la planète « fungal » (fongique) est assez sauvage ». Des types de planètes qui ne préjugent pas d'autres attributs comme le relief ou la présence et la taille des océans par exemple.
Un avant-poste, puis une villeRetour au sommaire
Dans son déroulement, une partie de Beyond Earth ne devrait pas perturber l'amateur de Civilization. « L’ADN de Civilization 5 est conservé » précise Will Miller. « Vous construisez toujours des villes, vous améliorez toujours des tuiles, des champs, mais nous avons étendu cette formule. Par exemple, les factions terriennes n'arrivent pas en même temps et vous pourriez être le premier sur la planète : les vaisseaux des autres peuvent arriver par étapes, après 50 tours peut-être. Autre différence : les villes débutent au stade d'avant-postes. Il faut les protéger - ils sont très fragiles - pour qu'ils puissent se développer ».L'idée de l'avant-poste est quelque chose de très important dans la mesure où il coûte des ressources et ne produit pour ainsi dire rien : contrairement à une ville, il n'exploite effectivement que la tuile sur laquelle il se trouve, et sa croissance est loin d'être instantanée, il faut de nombreux tours avant qu'il ne devienne une cité. « Il faut planifier les choses consciencieusement, faire preuve de stratégie et rester sur ses gardes » précise Will Miller avant d'ajouter que « la mécanique d'expansion est sensiblement différente de celle de Civilization 5 ».
Il y a de la vie...Retour au sommaire
Qui dit planète extra-terrestre dit aussi vie extra-terrestre et Firaxis ne pouvait manquer pareille occasion d'introduire des créatures un peu plus exotiques au monde de Civilization. David McDonough explique qu'il y a des extraterrestres dans le jeu, mais ils n’ont pas de conscience, ils n’ont pas une attitude humaine. Vous ne pouvez pas communiquer avec eux et vous ne pouvez pas incarner un extraterrestre. Les extra-terrestres jouent malgré tout un rôle de par leur présence : il est possible d'aller contre eux - les détruire - ou de vivre en harmonie et ainsi profiter de certains bonus.Au-delà de cette seule vie « animale », les joueurs trouveront au cours de la partie des reliques, des preuves d'une civilisation particulièrement avancée, mais aujourd'hui disparue. Trouver des preuves de leur existence, déterminer qui ils étaient et tenter d'entrer en contact avec ce peuple mystérieux est un des objectifs de Beyond Earth, une des conditions de victoire. « C’est l'aboutissement de tous vos efforts sur la planète » pour David McDonough. Une autre condition de victoire est de parvenir à renouer le contact avec le berceau de l'humanité, avec la Terre.
Revenir sur Terre ?Retour au sommaire
Will Miller précise que « lorsque nous quittons la Terre, nous partons dans un état précaire, il y a des pressions politiques, environnementales et nous ne sommes pas sûrs de ce qu’il va se passer sur Terre suite à notre départ ». Plus tard, probablement vers le milieu de la partie, le contact avec la Terre est rétabli via le déploiement d'un satellite. Will Miller explique qu'une des autres conditions de victoire est « soit de revenir sur Terre et de les aider à prospérer à nouveau, soit de faire venir des réfugiés de Terre vers votre nouveau monde et de les y installer ».Nous n'en saurons pas plus pour le moment sur les autres conditions de victoire, mais celle-ci fait logiquement intervenir les progrès scientifiques pour rétablir le contact et être en mesure de voyager de manière beaucoup plus sûre à travers l'espace. La science est sans surprise au cœur d'une partie de Beyond Earth. En début de partie, on dispose de quelques technologies plus avancées que dans un Civilization classique, et il est par exemple possible d'entrer en communication avec les autres factions dès leur arrivée sur la planète : la diplomatie débute d'entrée de jeu.
En revanche, les développeurs ont tenu à garder une dimension exploration en début de partie et la carte conserve donc l'idée du brouillard de guerre. Par la suite, la recherche scientifique aidant, il devient possible de développer des armes inédites dans un Civilization, mais aussi d'apporter une seconde couche à la carte avec la gestion d'éléments en orbite : des satellites peuvent être envoyés pour améliorer les unités au sol, mais il n'est par contre pas question de s'engager dans une véritable « guerre des étoiles ». Beyond Earth a encore beaucoup à nous dévoiler, mais ce premier contact avec le jeu de Firaxis laisse augurer du meilleur et d'un certain renouvellement de la franchise : on est impatient d'en apprendre plus !