Test de Star Wars : Knights Of The Old Republic
Au sud-ouest du Monténégro, adossée à un pic rocheux et sertie d’une muraille défensive particulièrement impressionnante, se trouve la ville de Kotor. Une cité qui ne semble rien avoir en commun avec le célèbre RPG de Bioware, si ce n’est un titre éponyme. Eh bien, comment dire ? C’est tout à fait exact, rien ne rapproche ce patrimoine historique estampillé Unesco de ce gros Sims qu’est Knight Of The Old Republic. Un gros Sims néanmoins doté de qualités certaines, notamment un côté trashouille bien sympathique, un joli florilège de gadgets et pouvoirs, ainsi qu’un système de combat bien pensé, quoique un peu répétitif. Pour les détails, suivez le guide, c’est par ici…
![le-seigneur-geek-etait-vrai-sith le-seigneur-geek-etait-vrai-sith](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007149506-photo-le-seigneur-geek-etait-vrai-sith.jpg)
C’est dans ce cadre idyllique que votre personnage fait son apparition. Amnésique (on n’en finit décidément pas de copier Xenogears), celui-ci va rapidement susciter l’intérêt d’un seigneur sith à gueule de lézard. Pourquoi diable, alors que celui-ci est à peine en mesure de mettre des piles dans son sabre ? Une question bien épineuse, à laquelle il est aujourd’hui encore difficile de trouver une réponse.
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Toute cette sympathique ménagerie répond à vos ordres, et sous peu que vous soyez un minimum gagné par le vice, il ne vous faudra pas longtemps pour découvrir comment asservir certains d’entre eux ou les impliquer dans vos actes crapuleux. Jamais le côté obscur n’avait été exploité de manière aussi jouissive. Exemple : torturer de pauvres prisonniers sans défense, rencontrés au cours d’une balade champêtre. Votre personnage changera d’ailleurs d’aspect au fur et à mesure de son engagement croissant dans l’Obscur, avec pour ultime récompense de jolies tâches de moisi sur le visage. A l’inverse, les naïfs auront le plaisir de savoir qu’une belle conformité aux normes morales vous vaudra un teint resplendissant de santé.
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Un manichéisme assumé et vraiment efficace, où les conduites les plus radicales s’avèrent souvent difficiles à tenir, que ce soit pour jouer la carte de l’altruisme pur et dur ou celle de la méchanceté gratuite. Dans les deux cas, avoir un comportement tranché n’est en effet pas toujours le plus rentable. Une belle manière de défendre la possibilité d’un roleplay engagé, même si question dialogues, les choses restent assez limitées.
![star-wars-sauce-d20 star-wars-sauce-d20](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007149518-photo-star-wars-sauce-d20.jpg)
![star-wars-sauce-d20 star-wars-sauce-d20](http://img.jeuxvideo.fr/photo/00C800007149520-photo-star-wars-sauce-d20.jpg)
Assez détaillé dans ses fonctionnalités, le système de combat permet de manière assez avantageuse de préfigurer une série d’actions à enchaîner par chaque personnage, de l’emploi d’un objet à une attaque spéciale en passant par l’utilisation d’un pouvoir psy. Les compétences maîtrisées par les personnages sont en effet assez développées, chacun ayant à sa disposition, selon sa classe, différentes aptitudes en combat mêlée, attaque à distance, discrétion, crochetage de serrure, piratage et pouvoirs jedis. Le système de règles est d’ailleurs celui de DD3, une précision utile quand on sait combien ce nouveau système de règles a mis l’accent sur la spécialisation des personnages. La réussite dans l’emploi d’une compétence se résoud d’ailleurs de la même manière que dans le jeu de rôle papier, avec un système de probabilité basé sur le dé 20 (ici calculé par l’ordinateur).
Les combats sont très vivants et dynamiques, de véritables retournements de situation pouvant avoir lieu en quelques instants. Mieux vaut donc avoir le doigt sur la touche espace, pour reconfigurer à tout instant les ordres définis. Assez facile, surtout dans les deux premiers tiers du jeu, Kotor finit cependant par s’avèrer assez répétitif sur le plan des combats, en particulier lors des derniers levels, où l’on passe les 3/4 de son temps à tuer du sith à la chaîne.