Test de Urban Rivals
Les jeux de cartes à collectionner se font rares sur PC. En dehors de Magic the Gathering, on peut d’ailleurs chercher longtemps avant d’en trouver un exemple. Dans la lignée du jeu de cartes Zoon, Urban Rivals entend changer la donne. Ce transfuge des jeux sur téléphone portable (oui, j’en entends déjà certains grincer des dents) a plus d’un atout dans son deck pour convaincre : des règles ultra-simples et très dynamiques, des cartes évolutives grâce à un système de points d’expérience, et des tournois quotidiens organisés sur le site officiel : tous les ingrédients sont là pour expliquer l’ampleur du phénomène, Urban Rivals réunissant déjà plus de 20.000 joueurs et 125.000 comptes. Attention, nuits blanches en perspective.
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Pour ceux qui voudraient une explication plus imagée, allez faire un tour ici : en 30 secondes chrono, on vous y explique les règles. Vous l’aurez compris, Urban Rivals est extrêmement simple à prendre en main. Et c’est là sa grande force : les combats s’enchaînent sur les serveurs en non stop, les retournements de situation en cours de match sont souvent décisifs. Bref, c’est extrêmement nerveux. Alors, bien sûr, on aurait aimé que les développeurs introduisent des règles avancées, avec notamment des matchs en plusieurs manches ou un mode conquête, avec des territoires à défendre et d’autres à envahir. Mais ne gâchons pas notre plaisir : Urban Rivals est fun, très fun même, et c’est déjà beaucoup.
Sur le plan des graphismes, rien de transcendant : le jeu se joue en Flash, et l’on aurait aimé que quelques animations, façon « Street Fighter », viennent ponctuer les combats. Reste que la touche graphique adoptée par Urban Rivals est assez séduisante. Entre BD comics et manga, chaque personnage possède sa propre identité. Certains s’inspirent même de personnages (Akira) ou stars célèbres (Eminem), ce qui donne à l’ensemble une touche vivante et bien ancrée dans l’air du temps. C’est coloré, c’est stylé (quoique peut-être un peu trop d’jeuns pour plaire à tout le monde) : quand on joue à Urban Rivals, impossible de le confondre avec un autre titre.
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Comme précisé plus haut, chaque personnage dispose de caractéristiques précises et évolutives : la puissance, qui détermine les chances d’un combattant ; les dégâts, qui déterminent combien le personnage fera perdre de points de vie à l’adversaire en cas de victoire ; le pouvoir, avec par exemple un bonus spécial de + 2 en puissance ; et le bonus : un variable en fonction du clan auquel le personnage appartient. Puissance et dégâts sont susceptibles d’évoluer à chaque niveau ; quant au pouvoir, il se débloquera plus ou moins rapidement selon le personnage. Ainsi, certains personnages acquièreront leur pouvoir passé le niveau 2, tandis que d’autres devront attendre le niveau 5. En fonction, le pouvoir débloqué sera bien sûr de puissance différente.
Passé la phase de familiarisation, le premier désir du joueur sera forcément de personnaliser son Deck. Eh oui, c’est bien beau d’enchaîner les Fights et de remporter victoire sur victoire avec des personnages communs, mais ça manque un peu de glamour. Pour composer la team de ses rêves, qu’elle soit exclusivement dédiée à un clan, combine personnages expérimentés et néophytes (assez efficace pour le leveling de ces derniers) ou rassemble les personnages les plus rares du jeu, deux solutions : la première est d'aller sur la boutique et d'acheter de nouveaux packs de carte, tandis que la seconde consiste à acquérir des cartes mises en vente par d’autres joueurs. Dans les deux cas, il va falloir casquer, et pas que de l’argent virtuel, s’il-vous-plaît. Eh oui, c’est là que le développeur tire son épingle du jeu : dans la mise en vente de nouvelles cartes. Pour vous donner un ordre d’idée, sachez qu’avec 5 euros, il est possible d’acquérir 120 crédits.
Avec une telle somme, vous pourrez par exemple acheter 6 blisters de trois cartes ; deux nouveaux Deck de 8 personnages, avec un personnage boostable jusqu’au niveau 5 dans chacun (un personnage de niveau 5 est plus lent à évoluer, mais à terme il est bien plus puissant) et 2000 Clintz (la monnaie du jeu, permettant d’acheter des personnages mis en vente par d’autres joueurs). Ou encore 6 blister de New Blood, chacun comprenant trois personnages parmi les plus récents arrivés. Urban Rivals bénéficie en effet de mises à jour constantes. De manière régulière, de nouveaux personnages font leur apparition. Dernièrement (le 2 février) quatre nouveaux persos ont ainsi fait leur apparition : du côté du clan Sakrohm, deux créatures venues de l’espace, Ingsthra et SkrumxxT ; chez les Pussycats, Alice (une infirmière) et Sakura (une guerrière shaolin). Cet aspect contribue grandement à dynamiser la vie communautaire qui s’est développée autour du jeu, permettant de relancer la curiosité des joueurs et d'encourager le développement de nouveaux clans.
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Il resterait encore beaucoup à dire sur Urban Rivals, mais l’essentiel tient en un mot : addictif. Ce jeu de cartes est une véritable drogue, une machine à faire des insomniaques, et l’on ne peut que s’en étonner devant l’aspect « petit jeu » qui se dégage du titre au prime abord. Capable de rallier sous une même bannière aussi bien les amateurs de défis grâce à son aspect compétition assez poussé que les joueurs occasionnels (une partie dure moins de cinq minutes), Urban Rivals est certainement l’un des jeux les plus prometteurs de 2007 sur le plan du renouvellement et de la durée de vie. A conseiller sans hésitation aux amateurs de Zoon, Magic et autres Yugi-Yoh !