Test du Zboard Counter Strike
Spécialisé dans la fabrication de périphériques orientés hardcore gamers, Ideazon nous avait envoyé en test l’année dernière le Zboard, un clavier entièrement skinnable qui ne nous avait pas spécialement conquis. Au fil des mois, nous avons pu nous essayer aux sets destinés à Battlefield 2, Call of Duty 2, Bataille pour la Terre du Milieu 2 et Age of Empires 3, ce dernier étant le seul à s’être démarqué du lot. Passé une période d’accalmie Ideazon-ienne uniquement ponctuée par le test du très bon Fang, c’est finalement au tour du FPS multi le plus joué de tous les temps, le vénérable Counter-Strike, d’avoir droit à sa propre extension. Peu emballés par l’aventure Zboard, nous espérions néanmoins que cette nouvelle skin saurait relever le niveau général, ne serait-ce que par la popularité indiscutable du titre de Valve.
Après ces considérations esthétiques, place à l’essai en lui-même, réalisé à l’aide de ce bon vieux Counter 1.6 (le clavier est également 100% compatible avec Condition Zero et Counter Strike Source). Première partie depuis des lustres. Aïe, les habitudes se sont perdues, et il est difficile de se rappeler des commandes. Heureusement, les indications du clavier sont claires et lisibles, et se révèlent pour le coup fort utiles pour ne pas mourir bêtement trente secondes après le fameux « Go Go Go ! ». Au bout de quelques frags, les automatismes reviennent et rapidement, les yeux ne quittent plus l’écran. Dès lors, les indications sur le Zboard se font oublier, le fait même de regarder le clavier faisant perdre de précieuses secondes. On arrive là aux deux problèmes que pose le périphérique. Bien que très utile pour un débutant, le Zboard apparaît comme superflu dès lors que l’on maîtrise un minimum le jeu. Or, ce type de clavier est clairement orienté hardcore gamers, une catégorie de joueurs réputée pour maîtriser rapidement les contrôles d’un jeu et, qui plus est, qui redéfinit systématiquement les touches par habitude. Dès lors, où se situe l’intérêt de ce kit ? Soyons réalistes : passée la phase d’apprentissage, bien plus courte sur un FPS comme Counter-Strike que sur un Age of Empires 3, on se retrouve à jouer avec un clavier presque classique, relativement peu agréable à utiliser et dépourvu de l’ergonomie des versions Call of Duty 2 et Battlefield 2. Ajoutons à cela un prix de vente de 20 euros toujours aussi injustifié, et on obtient là un bel objet vraiment trop inutile, à réserver aux fraggeurs collectionneurs ou aux salles de jeu en réseau. Définitivement dispensable.